Paris, boulot, métro
Au XVIIème siècle il y avait les « cours des miracles ». Ces lieux de non-droit, quartiers de
Paris où miséreux et autres gueux venus des campagnes trouver travail en vain, avaient élu domicile. Dès la nuit tombée chacun regagnait sa tanière, perdant au passage des portes de ces dortoirs
en plein air leurs infirmités, comme par miracle !
Aujourd’hui ces lieux ont disparus bien qu’une multitude de laissés pour compte parcourt les rues de la capitale.
Pauvres hères, sdf, drogués font aussi le paysage urbain.
La cour des miracles n’existe plus, les portes du métro se ferment dans un son strident, sans magie ni tour de passe-passe.
J’ai été agressée moralement certains jours par ces rencontres forcées, jamais en danger… juste choquée, blessée… alors j’ai baissé la tête comme beaucoup d’usagers : ce qu’on ne voit pas
n’existe pas.
Et puis…
Deux semaines de boulot à Paris. Deux semaines de déplacement en transport en commun, essentiellement en métro.
De 6 h du matin à 22 h un flot humain quasi permanent, une densité importante… Le métro un moyen de transport certes, mais aussi un temps utile… ou pas ! Salle de lecture, salon de musique,
cabine téléphonique, espace de jeux… Tout est possible !
Regards volés, à la volée dans les rames de la ligne 5 et 8 du métro parisien.
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Photos prises avec mon smartphone.
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